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Savennières, 23 juillet 1722. On enterre Nicolas BOUREAU, tué d’un coup de fusil tiré par un dragon.
Le vingt troisième juillet mil sept cent vingt-deux a été inhumé dans le cimetière de ce lieu par nous Prestre soussigné Nicolas BOUREAU décédé d’hier âgé de dix-neuf ans ou environ, fils de deffunct Julien BOUREAU et d’Yvonne CADI son épouse de cette paroisse en présence de la susdite mère de ses frères et soeurs qui ont déclaré ne scavoir signer.
Nicolas BOUREAU occis par le dragon, garde de Serrant, résident au Plessis Macé qui luy tira un coup de fusil au travers du corps le mercredi vingt-deux juillet et cela dans la prée de La Leu proche La Loge.
Reste à savoir ce que faisait ce dragon à Savennières s’il résidait au Plessis-Macé (sans doute au château), à moins qu’il ne s’agisse du garde du magnifique château de Serrant, situé celui-ci non loin de Savennières, sur la paroisse de Saint-Georges-sur-Loire.
En 1636, Guillaume Bautru, courtisan de Louis XIII, devient propriétaire du Château de Serrant à St Georges-sur-Loire Et le Logis de la Coulée de Serrant à Savennières devait être propriété du château de Serrant (j’imagine) Ceci expliquant comment les Dragons du Roi se promenaient aisément d’une propriété à l’autre, 25kms séparant les 2 domaines… et j’imagine que la plupart des fermes ou métairies devaient appartenir au même propriétaire où il ne faisait pas bon trainer.
Donc, revenons au Château du Plessis et au Château de Serrant C’est en 1678, après diverses alliances entre les du Bellay que le dernier du nom, Antoine du Bellay, se sépara du château du Plessis-Macé pour rembourser ses dettes; Guillaume Bautru qui détenait déjà plusieurs des fiefs dépendants de l’ancienne baronnie du Plessis-Macé l’acheta mais le château ne restera que 71 ans dans cette famille.
En 1749, comme celui de Serrant, il fut acquis par les Walsh, riches armateurs nantais d’origine irlandaise… »
Le Plessis-Macé était une opulente villa somptueuse, avec château, tour d’enceinte, fermes, etc…. Le Plessis-Macé n’est devenue commune qu’en 1789 (ou autour de 1789).
Source :Feuilles d’Ardoises
AUBRY Jacques - BELOIN Pierre Henry - BERTET Pierre - BERTHAIS Mathurin - BIET Pierre - BIOTEAU Antoine - BOISLEAU Joseph - BOURDEILLE Urbain - CHENEAU Mathurin - DEBOIS Pierre - FREMY Tu - GALARD François - GASNIER Pierre - GAUDIN Jean - GAUDIREAU Joseph - GAUVIN Julien - GOHARD Nicolas - GREFFIER Maurice - HAMONEAU François - HOBÉ François - HODET - HULIN Pierre - IRON Louis - LANCELOTTE - LEDUC Louis - LEGÈE Pierre - LIGER Honoré- MAHOT Louis Joseph - MANCEAU - François - MARAIS René - MARTIN Charles - MEIGNAN Simon - MENARD Pierre - MERLET Jean - MESLET Pierre - -METIVIER René - MIOT Jean Nicolas - GOHARD - ODEE François - PALISSE Pierre - PERIGAULT André - PERONNE Mathurin - PERRIGAULT Pierre - POIDEVIN Urbain - POITEVIN Paul - ROBINEAU François - ROGER Jacques - ROUSSEAU Jacques - ROUSSEAU Jacques - SORIN François - TARDIF Joseph - VAILLANT Pierre - YVON Jacques
Père : Michel DEBOIS
Mère :Perrine MESNARD
Naissance :29 juillet 1777 Savennières
Matricule 490
Note 93e régiment d'infanterie de ligne,
formation au 1er brumaire an XII [24 octobre 1803] (matricules 1 à 3 000)
Père : Jean BIOTEAU
Mère : Jeanne BRIGUAN
Naissance : 8 mai 1793 à Savennières
Matricule 264
Note 89e régiment d'infanterie de ligne (ex 108e) 9 sept 1814 au 7 juin 1815
Père : Louis MAHOT
Mère : Marguerite LAMY
Naissance : 15 août 1793 à Savennières
Note 89e régiment d'infanterie de ligne (ex 108e) 9 sept 1814 au 7 juin 1815
Père : Jacques HOBÉ
Mère : Marguerite GERALD
Naissance : 27 septembre 1793 à Savennières
Matricule 11596
Note 108e régiment d'Infanterie de ligne, 19 novembre 1812-12 mars 1813 (matricules 11401 à13200
Père : Joseph BOISLEAU
Mère : Marie DOBLOUX
Naissance : 24 février 1793 à Savennières
Matricule 23
Note 89e régiment d'infanterie de ligne (ex 108e) 9 sept 1814 au 7 juin 1815
Père : Claude METIVIER
Mère : Catherine DAVID
Naissance: 30 novembre 1793 à Savennières
Matricule :266
Note: 89e régiment d'infanterie de ligne (ex 108e) 9 sept 1814 au 7 juin 1815
Père :Pierre TARDIF
Mère :Françoise BOURIGAULT
Naissance : 25 novembre 1793 à Savennières
Matricule 11599
Note 108e régiment d'Infanterie de ligne, 19 novembre 1812-12 mars 1813
Père : Jacques ROGER
Mère : Jacquine BRIAND
Naissance :13 décembre 1793 à Savennières
Matricule 11617
Note 108e régiment d'Infanterie de ligne, 19 novembre 1812-12 mars 1813)
Père : Pierre BOURDEILLE
Mère : Françoise MARIONNE
Naissance : 18 mai 1765 à Savennières
Note 6e régiment d'infanterie de ligne, 8 nivôse an XII
Père : Julien GAUVIN
Mère : Catherine BESNARD
Naissance : 24 octobre 1793 à Savennières
Matricule 8362
Note 55e régiment d'infanterie de ligne, 10 mai 1811-27 mai 1813
Père : Jacques MARTIN
Mère : Renée DROUARD
Naissance : 8 septembre 1795 à Savennières
Matricule 9327
Note 55e régiment d'infanterie de ligne, 10 mai 1811-27 mai 1813.
Père : Pierre LEGÉE
Mère : Périnne RAVIN
Naissance : 24 décembre 1793 à Savennières
Matricule 11616
Note 108e régiment d'Infanterie de ligne, 19 novembre 1812-12 mars 1813
Père : Pierre POITEVIN
Mère : Marie LIGER
Naissance : 23 septembre 1793 à Savennières
Epoux de : Marie PASQUIER
Matricule :12035
Note :108e régiment d'Infanterie de ligne, 19 novembre 1812-12 mars 1813 (matricules 11401 à13200)
Père : Pierre BERTET
Mère : Périne BOUSIER
Naissance : 9 Mai 1786 à Savennières
Matricule : 1626
Note : Régiment de dragons, novembre 1812 - 1er juin 1813 (matricules : 1 à 2400)
Père : Mathurin CHENEAU
Mère : Jeanne ALLARD
Naissance : 8 septembre 1794 à Savennières
Matricule : 9330
Note : 55e régiment d'infanterie de ligne, 10 mai 1811-27 mai 1813 (matricules 7 804 à 9 603)
Père : Pierre LIGER
Mère : Jeanne BREHARD
Naissance : 11 décembre 1794 à Savennères
Matricule : 9344
Note : 55e régiment d'infanterie de ligne, 10 mai 1811-27 mai 1813 (matricules 7 804 à 9 603)
Père :Louis IRON
Mère : Jeanne CIRET
Naissance : 22 novembre 1794 à Savennières
Note : 55e régiment d'infanterie de ligne, 10 mai 1811-27 mai 1813 (matricules 7 804 à 9 603).
Père :Pierre HULIN
Mère : Renée GRATIER
Naissance : 6 mars 1794 à Savennières
Matricule 9347
Note : 55e régiment d'infanterie de ligne, 10 mai 1811-27 mai 1813
Père : Lezin LANCELOTTE = LANCELOT
Mère : Mathurine CESBRON
Naissance : 12 mars 1775 à Savennières (Paroisse de Épiré)
Matricule : 279
Note : Chasseurs à pied. 1799-1815 : 21 avril 1815-19 mai 1815
Père : Pierre PALISSE
Mère : Anne MENARD
Naissance : 13 juillet 1790 à Laleu(Savennières)
Matricule : 7279
Note : 22e Régiment d´Infanterie de ligne , 11 Juillet 1809 - 27 mars 1812
Père : Pierre MIOT
Mère : Françoise PERIGOIS
Naissance : 25 décembre 1786 à Savennières
Matricule : 1447
Note : 100e Régiment d'infanterie de ligne 19 Brumaire an XII [11 novembre 1803] - 3 mars 1806
Père : Michel AUBRY
Mère : Anne CHEVALIER
Naissance : 28 avril 1789 à Savennières
Note 15e Régiment d'infanterie de ligne, 2 août 1807 - 13 mars 1809
Père : André YVON
Mère : Marie GREFFIER
Naissance : 19 octobre 1791 à Savennières
Matricule: 8631
Note : 56e régiment d'infanterie de ligne, 12 décembre 1809-22 mars 1812
Père : Urbain POIDEVIN
Mère : Jeanne LAMELOT
Naissance : 30 juillet 1791 à Savennières
Matricule : 8634
Note : 56e régiment d'infanterie de ligne, 12 décembre 1809-22 mars 1812
Père : Mathurin PERONNE
Mère : Renée LUSSON
Naissance : 15 août 1791 à Savennières
Matricule : 8708
Note : 56e régiment d'infanterie de ligne, 12 décembre 1809-22 mars 1812
Père : Jacques VAILLANT
Mère : Geneviève PASQUIER
Naissance : 14 mai 1791 à Savennières
Matricule : 8712
Note : 56e régiment d'infanterie de ligne, 12 décembre 1809-22 mars 1812 (matricules 7 804 à 9 603).
Père : René GREFFIER
Mère : Perrine CAILLAUD
Naissance : 12 février 1791à Savennières
Matricule : 8713
Note : 56e régiment d'infanterie de ligne, 12 décembre 1809-22 mars 1812 (matricules 7 804 à 9 603).
Père : Pierre MENARD
Mère : Renée MESNARD
Naissance : 27 novembre 1791 à Savennières
Matricule : 8715
Note : 56e régiment d'infanterie de ligne, 12 décembre 1809-22 mars 1812 (matricules 7 804 à 9 603).
Père : Jean MERLET
Mère : Renée MESNARD
Naissance : 27 novembre 1791 à Savennières
Matricule : 8716
Note : 56e régiment d'infanterie de ligne, 12 décembre 1809-22 mars 1812 (matricules 7 804 à 9 603).
Père : René PERIGAULT
Mère : Marie BONET
Naissance : 2 septembre 1791à Savennières
Matricule : 8718
Note : 56e régiment d'infanterie de ligne, 12 décembre 1809-22 mars 1812 (matricules 7 804 à 9 603).
Père : Louis LEDUC
Mère: Marie MERCIER
Naissance : 14 décembre 1785 à Savennières
Matricule : 8852
Note : 56e régiment d'infanterie de ligne, 12 décembre 1809-22 mars 1812 (matricules 7 804 à 9 603)
Père : François ROBINEAU
Mère : Jeanne LAVANDIEN
Naissance : 17 novembre 1794 à Savennières
Matricule: 998
Note : 67e régiment d'infanterie de ligne (ex 75e régiment d'infanterie de ligne), 1er septembre 1814-2 janvier 1815
Père: Mathurin SORIN
Mère : Marie BERRE
Naissance : 17 février 1787 à Savennières
Matricule : 4814
Note : 40e régiment d'infanterie de ligne, 3 prairial an XIII [23 mai 1805]-14 avril 1808
Père : Pierre MESLET
Mère: Perrine GADRAS
Naissance : 10 mars 1785 à Savennières
Matricule : 3898 -Note : 85e régiment d'infanterie de ligne, 1er frimaire an XIV [22 novembre 1805]-21 janvier 1809
Père: Aubin BELOIN
Mère: Marguerite FOURNEY
Naissance : 12 janvier 1786 à Savennières
Matricule : 3249
Note : 61e régiment d'infanterie de ligne, 2 décembre 1806-28 mars 1809
Père : René GASNIER
Mère : Marie BEGUELIN
Naissance: 1er juin 1786 à Savennières
Matricule : 3251
Note : 61e régiment d'infanterie de ligne, 2 décembre 1806-28 mars 1809, matricules 3001 à 6000
Père Pierre ROUSSEAU
Mère Jacquine GUERIN
Naissance 19 août 1794 à Savennières
Matricule 14174
Note 19° régiment d'infanterie de ligne,12 avril 1813-6 novembre 1813,
Père : Jean GAUDIN
Mère : Anne LUDEAU
Naissance : 5 janvier 1792 à Savennières
Matricule : 10256
Note : 18e régiment d'infanterie de ligne, 25 mai 1811-2 décembre 1812 (matricules 9 601 à 11 400).
Père : Mathurin BIET
Mère : Marie BARDOULT
Naissance : 20 juillet 1788 à Savennières
Matricule : 8014
Note : 60e régiment d'infanterie de ligne, 30 mai 1811-1er mai 1813 (matricules 7 801 à 9 600
Père :Miche GAUDIREAU
l Mère : Urbaine BRIAND
Naissance : 27 mars 1791 à Savennières
Matricule :11474
Note :72e régiment d'infanterie de ligne, 4 mars 1813-2 mai 1813
Père : Jacques ROUSSEAU
Mère : Perrine PLUMEJEON
Naissance :6 décembre 1798 à Savennières
Matricule :12089
Note : 72e régiment d'infanterie de ligne, 4 mars 1813-2 mai 1813 (matricules 11 401 à 13 200)
Père: René HODET
Mère: Louise MENARD
Naissance: 2 avril 1793 à Savennières
Matricule: 1751
Note: 25e régiment d'infanterie de ligne, 1er août 1814-20 janvier 1815 (matricules 1 à 1 800)
Père : François FREMY
Mère : Catherine BARON
Naissance : 24 mars 1794 à Savennières
Matricule :13643
Note : 51e régiment d'infanterie de ligne, 7 octobre 1813-31 juillet 1814
Père : François HAMONEAU
Mère : Mathurine GAVRAT
Naissance : 10 nivôse an 3 (30 décembre 1794) à Savennières
Matricule : 2130
Note :10e régiment de voltigeurs, 1813-1814 (matricules 1 à 3000)
Père : Jean ODEE
Mère : Françoise HUET
Naissance : 29 nivôse an 3 (18 janvier 1795) à Savennières
Matricule : 2136
Note : 10e régiment de voltigeurs, 1813-1814 (matricules 1 à 3000)
Père : Nicolas GOHARD
Mère : Perrine FREMI
Naissance : 17 floréal an 3 (6 mai 1795) à Savennières
Matricule : 2137
Note : 10e régiment de voltigeurs, 1813-1814 (matricules 1 à 3000)
Père : René MARAIS
Mère : Marie JARY
Naissance : 27 brumaire an 4 (18 novembre 1795) à Savennières
Matricule : 2139
Note : 10e régiment de voltigeurs, 1813-1814 (matricules 1 à 3000)
Père: François GALARD
Mère: Françoise ANTONNE
Naissance: 1785 à Savennières
Matricule: 2424
Note: 66e régiment d'infanterie de ligne, bataillons de guerre destiné aux colonies, 1er vendémiaire an XIII [23 septembre 1804] -23 janvier 1810
Père : Simon MEIGNAN
Mère : Marie MOREAU
Naissance : 1er août 1789 à Savennières
Matricule : 6359
Note : Régiment de fusiliers grenadiers,6 janvier 1811-22 décembre 1813 (matricules 5 058 à 9 329).
Père : Mathurin BERTHAIS
Mère : Marie CORDIER
Naissance : 26 juin 1788 à Savennières
Matricule : 6391
Note : Régiment de fusiliers grenadiers, 6 janvier 1811-22 décembre 1813 (matricules 5 058 à 9 329).
Père : Jean ROBINEAU
Mère : Marie CHALLIER
Naissance : 3 juin 1790 à Savennières
Matricule : 1624
Note : 22e régiment d'infanterie de ligne, 1er juin 1814-19 juin 1814
MANCEAU Francois
Père : MANCEAU Francois
Mère : Cecile GASNIER
Naissance : Le sept septembre 1787 à Savennieres
Matricule : 4822
Note : 40e régiment d'infanterie de ligne, 3 prairial an XIII [23 mai 1805]-14 avril 1808
PERIGAULT André
Père : René PERIGAULT
Mère : Marie BONNET
Naissance : Le deux septembre 1791 à Savennieres
Matricule : 8718
Note : 6e régiment d'infanterie de ligne, 12 décembre 1809-22 mars 1812 (matricules 7 804 à 9 603).
Le Second Empire avait cinq ans et Napoléon III se préoccupa d'honorer les survivants des Guerres napoléoniennes, celles qu'avait conduites son oncle Napoléon Bonaparte. Ces "braves parmi les braves" n'étaient pas oubliés du Pouvoir, puisque déjà, en 1851, un secours monétaire avait été attribué aux plus démunis. Cette fois, il s'est agi d'une reconnaissance honorifique sous la forme d'une médaille qui fut instituée par le décret du 13 août 1857, publié, au Moniteur, en ces termes :
« Napoléon ... voulant honorer par une distinction spéciale les militaires qui ont combattu sous les drapeaux de la France dans les grandes guerres de 1792 à 1815, avons décrété et décrétons ce qui suit : Art. ler. . Une médaille commémorative est donnée à tous les militaires français et étrangers des armées de terre et de mer qui ont combattu sous nos drapeaux de 1792 à 1815 ; cette médaille sera en bronze et portera d'un côté l'effigie de l'Empereur, de l'autre pour légende : "campagne de 1792 à 1815.
A ses compagnons de gloire, sa dernière pensée. 5 mai 1821" ; elle sera portée à la boutonnière par un ruban vert et rouge. » (Citation extraite du N° 12 de "Archives d'Anjou". 2008)
« Les médaillés de Sainte-Hélène en M-&-L » par J.L. Forest) Il ne restait plus qu'à lui donner un nom, ce fut "Médaille de Sainte-Hélène".
Empruntons au colonel Jean-Louis Forest, dans son article précédemment cité, la description de la médaille et les conditions d'attribution : « C'est une médaille en bronze, haute de 50 mm et large de 31 mm Elle présente, à l'avers, le profil de Napoléon ; au revers, la légende prévue par le décret de création. L'ensemble est entouré d'une couronne de laurier et surmonté de la couronne impériale. Sa patine sombre lui vaut le surnom de "Médaille en chocolat".
Cette médaille est suspendue à un ruban vert foncé comportant cinq raies rouge-framboise avec sur les bords un liseré de même couleur... Elle était livrée dans une petite boite blanche en carton. Le couvercle présentait en relief : l'aigle impérial, la dédicace "Aux compagnons de gloire de Napoléon ler" et la date de création du décret impérial. Chaque médaillé recevait en outre, un diplôme à son nom, signé par le grand-chancelier de la Légion d'Honneur, comportant un numéro d'enregistrement.
Pour postuler, il suffit de justifier de sa présence sous les drapeaux entre 1792 et 1815. Aucune durée de service n'est exigée, pas plus qu'une éventuelle participation à une campagne. Les préfets sont chargés de faire établir les listes de postulants commune par commune. La médaille sera gravée par Albert Barre, graveur général de la Monnaie. »
Aux Archives départementales de Maine-et-Loire, dans la série M, on trouve les dossiers des communes de notre département et de son chef-lieu. Pour chaque commune, un bordereau mentionnant les postulants avec, en plus, des indications d'âge ou de lieu, la date de naissance, la date d'entrée en service et les diverses affectations, le dernier grade et des observations éventuelles.
FREMY François
Né le 16/03/1791 à Savennières
Régiment : Garde Départementale
RENUAU Pierre
Né le 02/12/1795 à Savennières
Régiment : Jeune Garde
GAUVIN Jean
Né le 02/04/1789 à Savennières
GAUDIN Pierre
Né le 26/04/1793 à Savennières
Père : Jean GAUDIN
Mère : Anne LADOT
Régiment : 33e de ligne
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Voir le site très bien fait : Morts de la Guerre 14-18
à participer à la guerre 14-18
Dont le nom est affiché uniquement sur le monument aux morts « Pirie A. Lieutenant-Colonel ».
Son nom ne figure dans aucun registre communal ou national.
à la mairie un avis de décès du Colonel Duncan Vernon PIRIE, mort le 11 janvier 1931 à l’âge de 72 ans à Savennières au Château de Varennes
Les 2 boulangers sont mobilisés. Ils sont remplacés par 2 étrangers à la commune : un réformé et un autre de 20 ans.
Peut-on les obliger à rester ? S'ils ne restent pas, demande de sursis pour 1 boulanger.
Le service boucherie est assuré. En fait, peu de sursis seront accordés. Les vieux et les femmes seront mis à contribution. La deuxième préoccupation du Préfet concerne les travaux agricoles. Le 19 août, enquête auprès de communes pour recenser les hommes sans travail pouvant être affectés à ces travaux agricoles
. Nos communes répondent toutes par le néant. Le 21 août enquête auprès des communes pour recenser les besoins en main d'oeuvre pour l'arrachage et le rouissage du chanvre. En vue d'obtenir des permissions, les maires envoient une liste d'hommes aptes à faire ces travaux : Béhuard, 1 ; Chalonnes. 10 ; Champtocé, 3 ; Denée, 5 ; Rochefort, 7 ; Saint-Georges, 1. A Saint-Germain, la main-d’œuvre est pratiquement suffisante. 22 août, nouvelle enquête du Préfet pour recenser les besoins en main d'oeuvre pour les vendanges. L'objectif est le même.
Source : Histoire des Coteaux de Loire et de Maine
La fille BOULARD raconte :
Pendant la guerre, nous étions très prudents. Les Allemands étaient partout. Ils avaient un casernement au château de Varennes.
De temps en temps, ils venaient au café. Un jour, certains s'installèrent avec des copines (ils avaient déjà dans le bourg une maison dans le carrefour Leglou pour ces affaires-là). Un vieil habitué fit une réflexion désobligeante. Il s'en fallut de peu pour que ça tourne mal. Mon père a été malmené. Il fit demander de l'aide à la mairie. Les Allemands ont dû quitter les lieux.
Mon père ferma le bar par devant mais les gens du pays connaissaient bien l'entrée située par derrière en passant par la cour.
A plusieurs reprises nous avons accueilli des gens « en fuite », par exemple, des parisiens, une famille du nom de Kurilenco, d'origine arménienne. Le père travaillait dans la recherche médicale. Et puis d'autres aussi, parmi eux des gens qui travaillaient à la maison des Encyclopédies et dont je ne me souviens pas des noms.
Bien sûr, pas question, pour eux, de signer le registre d'identité. Nous leur donnions à manger et nous louions, dans le bourg, des chambres chez des amis pour les loger.
Un monsieur de l'Imprimerie Nationale est resté quelque temps, caché chez nous. Un jour, il dut se rendre à Angers pour une obligation. Lui aurait-on tendu un piège ? C'est ce que nous avons fortement pensé. Il fut arrêté, et nous ne l'avons jamais revu. »
Source :histoire des coteaux de Loire et de Maine
A la déclaration de la guerre, le 3 Septembre 1939, la Concorde compte quatre-vingt-douze sociétaires ; vingt-deux sont mobilisés, quatre seront prisonniers.
Le 21 Janvier 1940, il est noté : "Vu les circonstances, les pouvoirs du Bureau sont prolongés d'un an". "Vingt-cinq francs seront adressés à chaque sociétaire mobilisé". Par la suite, c'est l'occupation allemande, les assemblées se poursuivent au rythme de quatre par an. Les comptes-rendus de séances sont aussi vides que ceux établis au cours de la guerre 1914-1918.
La réunion d'octobre 1943 n'eut pas lieu, la grande salle du Cercle étant occupée par l'armée d'occupation. Depuis janvier 1940, c'est la première fois qu'il est fait allusion et encore de manière indirecte, à la guerre.
L'activité du Cercle avait pourtant été perturbée. Un témoin de cette période se souvient d'avoir vu le jeu de boules couvert de paille et des soldats français qui couchaient dedans. C'était en mai ou juin 1940, L'armée française se repliait face à la progression éclair de l'armée allemande.
Par la suite, la Concorde a servi de plaque tournante au service de surveillance des voies de chemin de fer, organisé par l'occupant. Ce service de garde avait été créé pour éviter que les résistants ne sabotent les voies.
Les Allemands avaient recruté des volontaires français qui supervisaient les hommes valides du pays qui étaient réquisitionnés, à tour de rôle, pour effectuer cette garde
Né le 22 septembre (ou décembre) 1913 à Champ-sur-Layon (Maine-et-Loire), mort en action le 14 juillet 1944 à Saint-Barthélemy-d’Anjou (Maine-et-Loire) ; transporteur ; résistant de Libération-Nord. Fils de Louis Frouin et de Marie Durand, cultivateurs.
Maurice Frouin avait un frère, Louis, né en 1912. Louis et Maurice étaient domiciliés à Savennières. Selon le témoignage de madame Christiane Chartier, née Frouin, fille de Maurice, « Maurice et son frère Louis s’entendaient comme deux jumeaux. Pendant la guerre, ils sont partis travailler à la laiterie Maggi, à La Possonnière. Ils étaient ramasseurs de lait. Au début de l’année 1941, ils se sont associés et ont acheté deux véhicules Studbaker et Hotchkiss, pour effectuer des transports dans toute la France. » En 1942, ils rejoignirent le mouvement de résistance Libération-Nord. Ils utilisaient leurs véhicules pour transporter des armes dans des bidons de lait.
En juillet 1944, ils tombèrent dans un guet-apens organisé par Jacques Vasseur, un gestapiste français au service de la Sipo-SD, la police allemande. Il avait déjà contribué à l’anéantissement du maquis de Saffré en Loire-Inférieure. Il contacta les résistants en se faisant passer pour un rescapé de ce maquis, et leur proposa de les conduire récupérer des armes à Saint-Barthélemy-d’Anjou, dans la banlieue d’Angers. Le 14 juillet 1944, en moto avec un autre gestapiste, il guida un camion conduit par Maurice Frouin dans lequel avaient pris place son frère Louis et deux autres résistants, Michel Fourcade et Raymond Delouche.
En début d’après-midi, aussitôt arrivés à la ferme des Ecoublères, les quatre résistants furent abattus. Maurice Frouin a été déclaré « Mort pour la France », DIR, et homologué adjudant des FFI. Le 23 juin 1950, Louis et Maurice Frouin furent décorés de la Médaille militaire à titre posthume pour faits exceptionnels de guerre et de résistance.
Leurs noms figurent sur le monument des Fusillés à Angers et à Savennières, sur le monument commémoratif 1939-1945. Une rue d’Angers et une rue de Savennières portent leurs noms. Le gestapiste Jacques Vasseur, condamné à mort à deux reprises, vit sa peine commuée et fut libéré le 15 octobre 1983.
Marié avec une Allemande, il vécut à Heidelberg jusqu’à sa mort le 7 février 2009.
Source: Informations militaires et Résistance
En cours de vol, le lieutenant Awtrey fait demi-tour, un de ses moteurs s'étant arrêté Un peu plus tard, c'est le lieutenant Evans qui rejoint la base en raison d'une panne du circuit électrique.
Ce sont donc 13 appareils qui parviennent en vue de l’objectif. Vers 12 heures le bombardement terminé, 4 appareils attaquent une camionnette de la Poste, au lieu-dit l'Oliveraie .
Son conducteur se réfugie dans une canalisation passant sous la route , Il aura ainsi la vie sauve tandis que son véhicule est détruit. Une chèvre qui paissait au bord de la route est tuée par la mitraille .
Lors de cette action le no 4 piloté par le lieutenant Walter S Pyron âgé de 21 ans accroche avec son empennage, lors de sa ressource, un cormier ne dépassant pas 6 mètres de haut.
L'avion, dont on peut supposer la vitesse à 600 km heures est rabattu vers le sol, heurte un poteau téléphonique puis un nouvel arbre et fonce vers les premières maisons du bourg de St Martin-du-Fouilloux
Après avoir traversé deux champs, il franchit la voie reliant le village à la route Angers Nantes Le pilote est alors éjecte de son avion qui finit sa course dans un talus où il s'embrase partiellement Les autres appareils après avoir cerclé quelque temps, reprennent le cap de leur base où ils atterriront .
Cinq villageois se rendent sur place. M Pelourdeau le Maire , MM Menis père et fils et MM Demellier père et fils. Longeant une haie pour rester dissimulés des vues de la route, ils aperçoivent l'épave qui commence à brûler et au milieu du champ, ils découvrent un corps qu'ils identifient comme étant celui du pilote Sa tête a subi le choc le plus important et ses membres sont brisés.
Ils le déposent sous un chêne et dans l'après-midi utilisent son parachute pour le transporter dans une annexe de la mairie transformée en chambre funéraire.
Un officier allemand vient voir le corps et après un « kaput » repart sans autre commentaire.
MM Menis père et fils construisent un cercueil et une souscription a lieu pour les frais de sépulture.
Le 5 août, se déroule l'inhumation durant laquelle, malgré la présence allemande, un vétéran de la guerre 14-18. M. COSSARD de Savennières épingle sa médaille militaire sur le drap mortuaire, hommage de l'ancien au sacrifice du cadet
Le 29 avril 1945, six Américains viendront exhumer leur camarade en vue de son rapatriement.
Il repose aujourd'hui au cimetière national Fort Sam Houston, à San Antonio (Texas )
Né le 17 mars 1900 à Savennières
Père : Auguste BLIN
Mère : Marie-Jeanne DUPONT
Militaire :91eme Régiment
Né le 12/05/1908 à Savennières
Militaire : 2 eme classe au 152 eme regiment Infanrerie
Naissance :20/9/1905-à Savennières
Décedé le 2 Décembre 1981 à St Georges sur Loire
Militaire : 23e régiment d’infanterie
Né le 1 novembre1917 à Savennières
Décédé le 3 Décembre 1989 à Angers
Militaire : 2eme classe au 5eme Bataillons Chasseurs à Pied
Né le 5 Mai 1899 à Savennières
Décédé à Angers le 1/12/1957
Père : jean CHAMPIRRE
Mère : Anne BOITEAU
Militaire : 1eme classe au 93eme Régiment Infanterie
Né le 13 juin 1911 (mardi) - Savennières
Décédé le 3 décembre 1999- Savennières
Profession : Pêcheur
Marié d’abord avec Denise BEDOUET puis marié le 24 janvier 1948 Rochefort-sur-Loire, avec Simone Marie XAVIER
Militaire: Génie
Né le Janvier 1906 à Savennières
Décédé le 14 Mai 1993 à Brain-sur-l’Authion
Père :Charles GIRAULT
Mère :Arsene Eugénie DIALLAND
Marié avec Marguerite LUDA
Militaire : 6 eme Régiment d’Infanterie
Né le 25mars 1898 à Savennières
Décédé le 16 juin 1984 à Angers
Père : François LHERBETTE
Mère :Marie Louise MARTIN
Militaire : 110e Régiment d’Artillerie
Né le 16 novembre 1917 - Savennières
, Décédé le 8 février 1979 - Paris,
Marié le 27 avril 1946 Orléans, avec Denise Madeleine Fernande COURATIER,
Militaire: 4e Régiment des Hussards
Né le 23 Avril 1903 à Savennières
Militaire : 2eme classe au 86e Régiment d’Infanterie
Né Le 11 Juin 1919 à Savennières
Décédé à Savennières en 2003
Marié avec Joséphine PINEAU
Militaire : 2 eme classe au133e R
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